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Être des ânes

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« Il faut qu’Il grandisse et que moi, je diminue » – Jean 3 : 30

Noël est synonyme de nativité. Et la nativité donne lieu à des pièces de théâtre de la nativité. Qui sait qui a eu en premier l’idée de mettre en scène la naissance du Christ, mais ce premier texte en a inspiré d’innombrables autres. Bien que chacun d’entre eux ait son propre style, ils ont tous des caractéristiques communes : des anges avec des ailes en mousseline, des rois mages et leurs cadeaux venus de loin. Un aubergiste fatigué qui repoussera Marie. Joseph, les yeux écarquillés, botte le foin de la crèche. Et Marie, lasse et douce, dira : « Je pense que c’est pour aujourd’hui ».

Sous une étoile suspendue, un bébé naîtra, les anges chanteront, les rois mages s’agenouilleront et les enfants de tous âges rentreront chez eux en disant à leurs parents que l’année prochaine, ils veulent jouer un rôle dans le spectacle de la nativité. Les petits garçons veulent être Joseph. Les petites filles veulent être Marie. Certains veulent porter les ailes de l’ange ou les cadeaux d’un pays lointain. Quelques-uns proposent même de jouer le rôle d’Hérode au cœur dur ou de l’aubergiste importuné.

 

« Il faut qu’Il grandisse et que moi, je diminue »
Jean 3 : 30

 

Mais personne, à ma connaissance, ne se porte volontaire pour être l’âne. Ce qui est étrange, en fait, car quel plus grand honneur pourrait-il y avoir que de faire ce que l’âne a fait ? Il a porté Jésus. Je sais, Joseph est plus beau et Marie est tout à fait magnifique. Les mages ont des chapeaux particuliers et les anges des alléluias. Et l’âne ? Il se tient à l’écart et mâche du foin.

Mais regardez-le. Ne voyez-vous pas le contentement dans ses grands yeux bruns ? Un air de satisfaction sur son visage ? Il vient de livrer le plus beau cadeau de l’Histoire ! Avant que le Père Noël n’ait un traîneau ou qu’UPS n’ait des camions, Dieu avait un âne. C’est en grande partie grâce à lui que le chœur peut chanter « Car un Enfant nous est né, un Fils nous est donné ».

 

« Quel plus grand honneur pourrait-il y avoir que de faire ce que l’âne a fait ? Il a porté Jésus. » 

 

Je sais, je sais. Nous préférerions être Joseph, robuste et barbu. Nous préférerions être Marie, fidèle, belle et immaculée. Mais il faut bien que quelqu’un soit l’âne. Je pense qu’il est bon d’être un âne à Noël. L’âne de Noël a fait son boulot. Il a livré Jésus pour que Jésus puisse nous délivrer. Il a marché. Il n’a pas galopé, il ne s’est pas emballé. Il a fait ce que les ânes font. Il a marché d’un pas ferme dans la direction indiquée par le maître. Et à l’arrivée, il s’est mis à l’écart. Il n’a demandé aucune reconnaissance, n’a attendu aucune compensation. Il n’est même pas mentionné dans la Bible.

Il était heureux d’effectuer son travail et de laisser à Jésus toute l’attention. Peut-être pourrions-nous tirer une leçon de l’âne de Noël ? Il y a toujours une place dans la nativité pour la personne qui se déplace sans attendre d’applaudissements, qui supporte le poids de la longue route et qui porte Celui qui nous portera tous.

Prière : Saint-Esprit, donne-moi l’humilité de Christ. Dans le nom de Jésus. Amen.

Prière de l’Avent (par AW Tozer) : Je viens à toi aujourd’hui, Seigneur, pour renoncer à mes droits, pour donner ma vie, pour offrir mon avenir, pour donner mon dévouement, mes compétences, mes énergies.

Je ne perdrai pas mon temps à déplorer mes faiblesses, ni mon inaptitude au travail. Je reconnais le choix que tu as fait de ma vie, de rendre le Christ attrayant et intelligible pour ceux qui m’entourent. Je viens à toi pour une préparation spirituelle. Pose ta main sur moi, oins-moi avec l’huile de Celui qui Est la Bonne Nouvelle. Sauve-moi des compromis, guéris mon âme des petites ambitions, délivre-moi de la démangeaison d’avoir toujours raison, sauve-moi de la perte de temps.

J’accepte de travailler dur, je ne demande pas de place facile, aide-moi à ne pas juger les autres qui suivent un chemin plus facile. Montre-moi les choses qui diminuent la force spirituelle d’une âme. Je te consacre maintenant mes jours, fais que Ta volonté soit plus précieuse que n’importe qui ou n’importe quoi. Remplis-moi de Ta puissance et quand, à la fin du voyage de la vie je Te verrai face à face, que j’entende ces mots qui ne méritent pas d’être prononcés : “C’est bien, Mon bon et fidèle serviteur”. Je ne le demande pas pour moi, mais pour la gloire du nom de Ton Fils. Amen !

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