Escalader une montagne

« Monte sur une haute montagne » – Esaïe 40 :9

Notre connaissance du Christ est un peu comme l’ascension d’une des montagnes suisses. Lorsque vous êtes au pied de la montagne, vous ne voyez pas grand-chose : la montagne elle-même semble deux fois moins haute qu’elle ne l’est en réalité. Confiné dans une petite vallée, vous ne découvrez pratiquement rien d’autre que les ruisseaux ondulants qui descendent dans le torrent au pied de la montagne. En grimpant sur la première colline, la vallée s’allonge et s’élargit sous vos pieds. Plus haut, vous apercevez le pays à quatre ou cinq kilomètres à la ronde et vous vous réjouissez de la perspective qui s’élargit. Plus haut encore, la scène s’agrandit, jusqu’à ce qu’enfin, lorsque vous êtes au sommet et que vous regardez à l’est, à l’ouest, au nord et au sud, vous voyez presque toute la Suisse s’étendre devant vous. Il y a une forêt dans un comté éloigné, peut-être à deux cents kilomètres, et ici des lacs, et là une rivière brillante et des autoroutes qui mènent à une ville industrielle, ou encore des tracteurs en file indienne qui rentrent la moisson pour l’été. Toutes ces choses vous plaisent et vous ravissent, et vous vous dites : « Je n’aurais jamais imaginé que l’on puisse voir autant de choses à cette altitude ».

« Monte sur une haute montagne »
Esaïe 40 :9

La vie chrétienne est du même ordre. Lorsque nous croyons pour la première fois en Christ, nous ne voyons que peu de choses de Lui. Plus nous montons, plus nous découvrons Sa beauté. Mais qui a déjà atteint le sommet ? Qui a connu toutes les hauteurs et toutes les profondeurs de l’amour du Christ qui dépasse la connaissance ? Lorsque Paul a vieilli et qu’il était assis, les cheveux grisonnants, dans un cachot à Rome, il a pu dire avec plus d’assurance que nous : « je sais en qui j’ai cru » (2 Timothée 1 :12).

Chaque expérience avait été comme l’escalade d’une colline, chaque épreuve avait été comme l’ascension d’un autre sommet, et sa mort a semblé être l’atteinte du sommet de la montagne, d’où il pouvait voir tout le panorama de la fidélité et de l’amour de Celui à qui il avait confié son âme.

« C’est de et par Sa grâce que nous pouvons marcher sur la montagne de l’Éternel. » 

Monte, mon ami / amie, sur une haute montagne ! Choisis fermement dans ton cœur de commencer cette ascension de la Présence de Dieu. La vie chrétienne est un voyage relationnel. Nous ne cessons d’explorer les bontés de Dieu avec Dieu. Nous nous aventurons dans le cœur de Jésus avec l’aide de l’Esprit-Saint. 

La bonne nouvelle est que nous ne pouvons monter cette « haute montagne » ni par nos propres forces ni par notre propre mérite. C’est de et par Sa grâce que nous marchons. Le Saint-Esprit nous donne la vitalité nécessaire et le courage pour gravir les sommets de cette vie en Christ. Le sang de Jésus nous a ouvert la voie dans le lieu très saint : le chemin est tout tracé et l’invitation à venir expérimenter la beauté de Dieu est pour toi ! Accepteras-tu cette proposition de Ton Maître ?